Camäléon

Das Schülermagazin des Deutsch-Französischen Gymnasiums Saarbrücken

A fond avec Rollerman !

Aujourd’hui, je vous propose une petite interview sur un sportif de l’extrême. En effet, Jean-Yves Blondeau, un fan de roller, a eu un jour l’idée de créer une combinaison recouverte de roues. Ce qui permet de faire du roller avec toutes les parties de son corps. J’ai eu la chance de pouvoir l’interviewer par le biais d’internet.

1) D’où vient votre passion pour le roller ?

Ca vient de la famille. Mes frères jouaient au hockey sur roller autour de la maison. Il y avait plein de patins à lanières, alors j’ai essayé avec mes voisins, j’ai vu que je n’étais pas mauvais, alors j’ai continué. Puis mon grand frère m’a construit une paire de rollers avec les chaussures intégrées, j’étais le premier de la région à en avoir. Et dès que que j’ai pu acheter de bonnes roues, j’ai eu un set de cryptonics orange. C’étaient les meilleurs roues du monde pour moi.

2) Quelles sensations vous procurent les descentes en tant que rollerman ?

Sur une route de bonne qualité, c’est du pilotage de jet. On a l’impression de voler en rase-motte, juste au-dessus de la route.

3) Avez-vous des projets de nouvelles combinaisons ?

Oui, il y a toujours des projets. De nouvelles améliorations, des versions différentes, et de nouveaux moules à construire pour la mentonnière du casque, pour le ski, des lames pour la glace, et puis des armures d’avance pour la vente J’aimerais aussi refaire des t-shirts, des hoodies, des sweatshirts, des combinaisons pour mettre sous l’armure, des sacs de transport, des autocollants, et les mettres en vente sur internet.

4) Avez-vous l’intention de battre votre propre record de vitesse ?

Oui, j’attends de recevoir de nouvelles roues avec leurs roulements spéciaux, et je réessaierai en été, si tout va bien.

5) Avez-vous peur avant ou pendant vos descentes ?

Oui, et c’est nécessaire pour rester en vie. La peur permet d’identifier les dangers, et de prendre les mesures nécessaires pour que tout se passe bien. La peur doit aider à grandir, à réfléchir et à devenir courageux.

6) Pratiquez-vous d’autres sports ou activités ?

Oui, toute sorte de type de ski, j’aime bien nager, et je saute sur le trampoline plusieurs fois par jours pour me détendre. J’ai fait aussi beaucoup de BMX dans les années 80.

7) Depuis quand pratiquez-vous cela ?

Le roller depuis 1977, le ski et le vélo depuis 1975, le dérapage sur neige en tracteur à pédales depuis 1974, la natation depuis 1982, et le trampoline depuis 1999.

8) Pouvez-vous me parler de vos années de collège ?

Au collège, je n’étais pas grand, pas fort, et pas bon en gym, jusqu’au jour où on a fait de la boxe française et du BMX en établissant un dialogue avec le prof de gym. On n’était plus de simples élèves, mais on était demandeurs de savoir et moniteurs pour les plus faibles. J’aimais dessiner des véhicules, et passais ma vie sur le BMX à faire du quarter pipe. L’école ne m’intéressait pas, et la maison n’offrait pas la rigueur nécessaire pour étudier. Alors, je n’étais pas bon élève, mauvais en math, nul en orthographe, et je n’étais bon qu’en anglais et en art. Mais, quand j’ai vu que je pouvais devenir designer, je me suis mis à progresser tout le temps. J’ai appris à m’organiser pour réussir mes études. Grâce à un petit bouquin (Réussir, c’est s’organiser), j’ai eu des cahiers propres, une écriture plus lisible, un rythme de travail et de repos équilibré, du travail en équipe. Au lycée, mon meilleur ami était fort en maths, mais nul en anglais, et on s’est aidés jusqu’au bac. J’ai eu la moyenne partout, sauf en orthographe, je suis devenu très bon, et ensuite je faisais partie des meilleurs de la classe et de la promotion, ce qui m’a donné un excellent dossier scolaire. J’ai eu mon bac avec mention, et 20 en art. Quand j’ai pu intégrer une école de design, j’étais comme un poisson dans l’eau. Les profs nous faisaient confiance et nous demandaient conseil pour ajuster et améliorer les cours. J’avais trouvé ma voie. Je pensais devenir designer, et puis je suis devenu simplement moi, et aussi rollerman.


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Arthur Thomesse
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