Mon séjour au Canada : une très belle expérience à laquelle je repenserai encore longtemps !

Mon séjour au Canada
Photo : Poetsch

Peut-être envisagez-vous un séjour dans un pays anglophone ? J’ai sauté le pas pour partir du 31 janvier au 10 mars 2024 dans une famille d’accueil au Canada, plus précisément à McDonald’s Corners, une centaine de kilomètres au sud de la métropole et capitale Ottawa. Et je ne peux que vous recommander d’en faire autant !

Au Canada, le système scolaire varie d’une province à l’autre, c’est pourquoi je ne parlerai que du système scolaire de l’Ontario, car c’est là que j’ai moi-même fréquenté une école. Pour décrocher leur diplôme, les élèves doivent obtenir un total de 30 points. Pour avoir un point, il faut suivre un cours d’un an, mais on obtient aussi des demi-points pour un semestre. Ces 30 points s’obtiennent grâce à des matières obligatoires (18 points) et à des matières facultatives (12 points). Au moins deux de ces cours doivent être suivis numériquement.
Chaque élève a des matières qui sont numérotées de 1 à 4, pour faciliter leur mémorisation. Chaque vendredi, l’emploi du temps varie, c’est-à-dire que le vendredi on a le même emploi du temps qu’un autre jour de la semaine.

Mon séjour au Canada
Photo : Poetsch

Ce que je trouve également remarquable, ce sont les matières enseignées qui, d’après mon expérience, sont souvent plus faciles qu’en Allemagne. Cependant, le choix des matières facultatives est très riche : des activités comme la menuiserie, la photographie et la pratique d’un instrument sont tout à fait courantes. Une autre différence avec les écoles allemandes, c’est l’environnement scolaire. Des affiches sur les soins personnels sont placardées partout, les handicapés physiques et psychiques sont intégrés et il existe plus d’activités de soutien à la cohésion du groupe, comme les bals scolaires.

Ma journée d’école commençait toujours à 8 heures par un cours de 2h, puis j’avais les trois matières restantes jusqu’à la fin de la journée, à 14 heures. Ce n’était pas très pratique, car lorsque je rentrais chez moi, il était déjà tard en Allemagne. Difficile, dans ces conditions, de téléphoner à ma famille ou à mes amis !

Le matin et l’après-midi, la plupart des élèves prennent le bus scolaire. Cela a rarement été mon cas, car il m’aurait fallu une heure et demie pour rentrer à la maison. J’ai eu la chance que ma famille d’accueil m’y emmène la plupart du temps.

Lors de mon arrivée au Canada, j’étais très intimidé. Mais, rapidement, je me suis senti à l’aise dans ma famille d’accueil, très chaleureuse. J’avais ma propre chambre, mais souvent je me reposais dans le salon où se trouvait toujours au moins l’un des six enfants.
Grâce à ma famille d’accueil,  j’ai pu participer à un maximum d’activités culturelles et sportives et j’ai également eu la chance de vivre entouré d’animaux, dans une ferme, avec 4 chiens, 4 chats, plusieurs chevaux, ânes, lapins, poules et environ une douzaine de vaches.

Mon séjour au Canada
Photo : Poetsch

Mon impression du Canada est plutôt positive. Malgré des chocs culturels, j’ai appris à apprécier la vie à l’américaine. J’ai trouvé les Canadiens plutôt insouciants et calmes. L’école a une ambiance de travail vraiment agréable et je me suis senti moins jugé qu’en Allemagne. Les activités extrascolaires sont amusantes et on peut également pratiquer d’autres sports comme le hockey sur glace ou même exercer un métier à temps partiel. Le Canada est un pays avec une culture riche, composée d’influences françaises et américaines. Néanmoins, des aspect moins positifs se sont également gravés dans ma mémoire : les espaces étant vastes, sans voiture, il est presque impossible de se déplacer. Au bout d’un certain temps, on commence à s’ennuyer. Les cours étant d’un niveau moins avancé et la ville plus proche à une heure, il est en effet difficile de se divertir . Les restaurants de fast-food sont omniprésents et dominent le centre ville, avec leur architecture d’un style brut et industriel.

Mais ce séjour m’a permis de vivre un grand nombre d’expériences nouvelles, d’intensifier mes connaissances en anglais, de me faire des amis à l’autre bout du monde, tout en ayant un quotidien différent. C’est un voyage auquel je repenserai encore souvent, tellement différent de mon quotidien au LFA. A vous de vous lancer !

Timo Poetsch

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