Camäléon

Le journal en ligne des élèves du Lycée Franco-Allemand de Sarrebruck

Le mot de la semaine : #Journée internationale des droits des femmes – Y penser, c’est déjà agir !

Ce vendredi 8 mars, on fête la journée internationale des droits des femmes. Cet événement, qui est un jour férié dans le land de Berlin depuis 2019, permet, dans les écoles, collèges et lycées, de sensibiliser et de mobiliser les élèves pour les droits des femmes et l’égalité entre les filles et les garçons.

8/3/24 – Les filles du LFA à l’honneur. Photo : Louis Huff-André

Tout a commencé, au début du XXe siècle, par des manifestations de femmes, en Europe et aux Etats-Unis, qui réclamaient de meilleures conditions de travail et le droit de vote. C’est en 1975, lors de l’Année internationale de la femme, que l’Organisation des Nations Unies a commencé à célébrer la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars.

Le 8 mars est une journée d’action, mais également une journée de rassemblements à travers le monde. C’est aussi l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement, les groupes et associations de femmes militantes du monde entier préparent des actions pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications pour améliorer la situation des femmes, mobiliser en faveur de la défense des droits des femmes et de leur participation à la vie politique et économique.

Chaque année, les Nations Unies définissent une thématique. En 2024, ça sera : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ». Ce dernier point s’avère crucial car, actuellement, en France, une femme est victime de viol ou de tentative de viol toutes les 2 minutes 30 (source : noustoutes.org). Sur le marché du travail, les femmes gagnent en moyenne 24% de moins que les hommes dans le privé, en France (source : INSEE, 2021), et 18% en Allemagne (source : dpa, 2023).

Le Code de l’éducation rappelle la valeur d’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, et aussi qu’elle se fait dès l’école primaire. Cette politique publique est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s’estompent et que d’autres modèles de comportement se construisent, sans discrimination sexiste, ni violence. Elle a aussi pour finalité la constitution d’une culture de l’égalité et du respect mutuel.

Promouvoir l’égalité femmes-hommes, cela se traduit également par la mise en avant de femmes célèbres. Le mercredi 6 mars, la monnaie de Paris a dévoilé de nouveaux visuels des pièces de 10, 20 et 50 centimes, frappées du sceau de trois femmes d’exception : Joséphine Baker, Marie Curie et Simone Veil qui ont été intronisées au Panthéon le 30 novembre 2021, le 20 avril 1995 et le 1er juillet 2018. Ces pièces seront progressivement mises en circulation, cet été. Peut-être qu’en 2025, des euros et non des centimes seront à l’effigie de femmes exceptionnelles ?

Louis Huff-André

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